ATTENTION, article un peu long mais avec normalement un beau rebondissement à la fin (concerne les récents papas ou papas à venir 😉 )
Comme vous le savez, depuis la création de GBS Services, l’accord mutuelle est LE nuage noir des négociations. Un accord où il n’y a pas eu de véritables négociations, les dés étaient pipés et la CFDT n’a pas voulu jouer surtout sur un sujet aussi important que la MUTUELLE.
Un accord qui nous a enchaîné à un système moins efficace et plus coûteux que celui dont nous bénéficions toutes et tous dans nos anciennes entités.
Ce mode de fonctionnement nous imposant l’expert conseil du groupe va certainement être impossible à quitter… Nous devons donc faire notre possible pour améliorer ce système et faire comprendre à la direction et à notre expert conseil que même si nous ne sommes qu’une entité de 500 personne (petite goutte dans l’océan d’Engie), nous ne sommes pas prêts à payer sans avoir un service de qualité.
Peu avant l’été, la première commission mutuelle a été tenue en CE puis avec les délégué(e)s syndicaux.
Nous avons une seconde réunion cette après-midi sur le même sujet car le « rapport » de l’expert est plus que léger et les préconisations incompréhensibles voire inexistantes.
A aujourd’hui, nous n’avons pas les éléments nécessaires pour tirer un bilan clair, précis et factuel de la première année de protection sociale.
Si nous nous fondons uniquement sur les retours de nos collègues lors de nos déplacements sur tous les sites de GBS Services tout au long de l’année 2018 et sur le premier semestre 2019, les résultats sont très mauvais….
Si nous analysons le « rapport » de l’expert, les résultats sont plutôt bons et les restes à charges infime. Mais il s’agit là d’un étalage de moyenne que l’on pourrait qualifier de blouguiboulga (casimir pour les plus jeunes 😉).
En effet, il parait absurde de faire des moyennes entre des reste à charge parisien et ceux du sud pour simple exemple. Nous avons à plusieurs reprises demandées des chiffres par bassin d’emploi mais visiblement c’est impossible……
Nous n’avons pas réussi non plus à avoir des chiffres même en moyenne sur les restes à charge ou « dépenses » des isolés ???
Dans certains tableau « un peu plus détaillé » nous pouvons retrouver des restes à charge en optique dans le parcours réseau, ce qui en théorie est impossible….
Aujourd’hui, on veut nous faire passer en « non responsable » car nous aurions peut-être plus de remboursement mais à quel prix ??? et pour quelles catégories sociaux-professionnelles ???
Pourquoi ce manque de transparence dans la restitution des données ? Pourquoi la direction ne veut pas nous communiquer le nombre de salarié(e)s dispensé ? Le droit de dispense n’est-il pas encore largement communiqué ?
Nous serons très attentifs au débat de cette fin d’après-midi pour vous faire un retour détaillé des « propositions » de l’expert. Nous ferons également des calculs et exemple pour éviter les pièges des options qui ne servent à rien….
POUR VOUS MESSIEURS : Un dernier point « épineux » a été soulevé ENCORE une fois par nos DS, le forfait accouchement de la mutuelle. Le prestataire refuse de verser le forfait accouchement aux femmes de salarié(e)s (environ 1 000€) sous couvert de la convention collective, néanmoins comme le prestataire l’a souhaité (pour punir un peu plus PRO BTP certainement), cette prestation a été sorti de la prévoyance pour être ajouté à la mutuelle. De ce fait, nous ne sommes plus dans la règle mais dans le cadre de l’accord et sur celui-ci il n’est a aucun moment exclu les femmes, conjointes et/ou épouses des salariés.
Nous attendons un retour définitif d’ici fin de semaine, passé ce délai nous devrons peut-être faire intervenir notre fédération ou l’ACOSS comme pour le droit de dispense. Rendez-vous vendredi 😉.
Cette semaine, il y aura beaucoup de chose à lire 😉.
Un commentaire sur “Notre prestataire / conseil nous rend t-il vraiment service ?”