Nous vous avions déjà annoncé que l’un de nos délégués syndicaux est titulaire au sein du Comité d’Entreprise Européen d’Engie. Ce que nous ne vous avions pas dit, c’est qu’au sein de ce comité, elle fait partie du groupe de travail « Social ».
A ce titre, elle a travaillé sur des sujets tels que :
Dialogue social au niveau de la « BU »
Les Engie Skills (nous vous en parlerons bientôt) et toutes les actions pour l’employabilité des salariés dans le groupe
Le suivi de l’emploi dans le groupe, en France et en Europe
Etc…
Après étude de tous ces sujets et des documents mis à disposition par le groupe, nous avons découvert avec étonnement (et un peu de plaisir) que l’Accord social Européen en vigueur dans le groupe prévoit dans l’article 6 (page 12 et 13 pour ceux qui voudrait le lire sur notre site), le versement d’une prime équivalente à un mois de salaire aux salariés qui subiraient une mobilité organisationnelle.
Cette prime équivalente à un mois de salaire constitue un socle minimum garantie pour les salariés respectant l’une des conditions suivantes :
– Mobilité géographique nécessitant un déménagement
– Changement de famille métier
– Formation à la prise de poste d’une durée minimum de 2 semaines
– Changement de société employeur
Néanmoins, nous ne sommes pas naïfs, la direction ne va pas accéder à notre demande avec joie et allégresse. Mais qu’importe, cela ne sera pas notre première bataille et certainement pas la dernière.
Après tout, un accord est un accord et celui-ci a été signé par la patronne de tous les patrons d’Engie, Mme Isabelle Köcher. S’il faut que la CFDT intervienne en comité Européen pour demander à notre présidente de faire respecter l’accord qu’elle a signé, nous le ferons 😉.